La société
CDDS, société luxembourgeoise active dans divers pays, s’est positionnée sur le terrain des solutions de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML) pour une clientèle internationale soucieuse de mettre en place des politiques et processus de gestion de risques efficaces.
Fondateur & CEO - CDDS
“Nous sommes amenés à interagir avec toujours plus de systèmes, ce qui nous amène à développer constamment de nouvelles méthodes en fonction des besoins du marché. CDDS les intègre afin d’offrir le produit le plus fini possible. Au cours des prochaines années, nous nous attendons à une augmentation du nombre de fintech et de regtech venues de tous les horizons dont le but est de faciliter et accélérer les processus des acteurs financiers. Le client de 2020 désire utiliser une application principale métier avec des plug-ins permettant d’étendre les fonctionnalités par l’intégration d’API.”
Le métier de CDDS fait intervenir divers leviers et compétences en matière de conformité réglementaire: identification et classification de risques client, processus d’approbation de risque par la fonction Compliance, conseil d’évolution du niveau de risque d’un client, screening contre les listes de sanctions et PEPs (Personnes Politiquement Exposées), surveilance des flux de transactions, création des rapports obligatoires…
La clientèle de cet opérateur, né en 2009, est, elle aussi, multiple et variée: gestionnaires d’actifs financiers, compagnies d’assurance, fiduciaires, bureaux d’avocats, banques privées, prestataires de services de paiement, émetteurs de crypto-monnaies, éditeurs de logiciels…
Tous ont deux choses en commun: leur contexte - des marchés financiers ou régulés - et les contraintes légales et réglementaires qui les accompagnent.
A ses débuts, CDDS s’adressait essentiellement à des clients luxembourgeois de petite et moyenne envergure. Aujourd’hui, la stature de ses clients a pris du galon. La société a en outre élargi son champ d’action géographique et est notamment active sur les marchés luxembourgeois, suisse, singapourien, maltais, chypriote, mauricien,… opérant par le biais de revendeurs, dont certains, grands noms de leur secteur, revendent les solutions soit au nom de CDDS soit en marque blanche.
La nature des clients de CDDS est par ailleurs en constante évolution, la société se devant de suivre la tendance vers une diversification croissante d’acteurs, de plates-formes et de modes de paiement et/ou de transactions.
Pour proposer à ses clients, traditionnels ou nouveaux, une solution répondant à leurs propres stratégies ou contraintes, la gamme de solutions CDDS a évolué. Là où ses premières solutions - AMLspotter et BatchNameCheck - étaient déployées sur les infrastructures serveur des clients ou gérées par les prestataires service de ces derniers, CDDS a négocié le virage du cloud et propose désormais également toute une gamme de méthodes de contrôle du risque AML en mode API.
Ces API (AML Risk API) permettent d’intégrer très facilement et efficacement des contrôles AML dans des logiciels métiers telles des plates-formes de paiement, de jeu, des solutions de CRM ou de gestion de portefeuille. Des dizaines de milliers de transactions sont vérifiées quotidiennement de par le monde via les “AML Risk API” de CDDS.
Pour assurer l’hébergement et la gestion de ces solutions API, gérables sur une infrastructure “cloudisée” interfacée avec les plates-formes de services Web de cette nouvelle génération de clients; CDDS s’est tourné vers System Solutions.
N’ayant pas droit à l’erreur ou à la moindre carence fonctionnelle, CDDS se devait de s’appuyer sur un partenaire robuste et fiable. “Nos exigences se définissent en termes de disponibilité, de rapidité d’exécution, d’aptitude à desservir nos clients partout dans le monde en 24x7, et de qualité de service”, énumère Philippe Lassine, fondateur et CEO de CDDS.
System Solutions opère comme prestataire IaaS (Infrastructure as a Service), assumant la responsabilité de l’efficience de l’infrastructure (Windows Server, virtualisation, mises à jour, surveillance 24x7, stockage et réplication de données entre trois data centers). “Nous prenons en charge la disponibilité “système”, CDDS surveille pour sa part l’applicatif, les requêtes client et les résultats générés”, précise Pierre-Michel Lemaire, Directeur PSF System Solutions.
Au-delà de la tranquillité d’esprit que confère une gestion par un tiers, côté infrastructure, l’une des raisons qui ont poussé CDDS à opter pour une solution IaaS est la prédictibilité des coûts. “Nous pouvons anticiper le budget nécessaire s’il nous faut par exemple renforcer l’infrastructure.”
A cet égard, le dimensionnement est actuellement suffisant pour répondre à la demande mais l’évolution constante et intense du secteur financier, de la nature et des types de services proposés par ses acteurs, dont les profils eux-mêmes ne cessent de “morpher”, implique une aptitude, pour CDDS, à accompagner cette évolution. “De nouveaux acteurs font leur apparition, la demande est croissante, alimentée par le phénomène de faible coût de nombre de services de paiements via Internet, par l’apparition de nouveaux outils, par la montée en puissance des micro-paiements ou de crowdfunding”, souligne Philippe Lassine. “Face à cette croissance des services de paiement, nous sommes parés pour 2018 en termes de puissance serveurs mais, compte tenu de la croissance de la demande et du nombre de prospects, il est nécessaire de réévaluer régulièrement nos besoins.”
Le dimensionnement de l’infrastructure doit par ailleurs anticiper et tenir compte des méthodes de contrôle de transaction choisies par le client final. La puissance que chaque méthode exige peut varier sensiblement. Il en va de même de la rapidité de l’opération de vérification. Si toutes les listes sont compilées et gérées sur l’infrastructure CDDS hébergée chez System Solutions, les temps de vérification varient selon la méthode de contrôle et les listes vérifiées, sachant que nos clients doivent processer leurs transactions en quelques secondes maximum.
Pour CDDS, le défi consiste à procurer un service adéquat à une diversité croissante de clients. “Notre principal défi est de faire face à la demande et aux volumes. On évolue de plus en plus vers un monde d’architectures ouvertes avec le support d’API”, constate Philippe Lassine.
Il s’agit donc pour la société d’anticiper et d’identifier les tendances à l’oeuvre et de s’y conformer, en offrant des solutions maison ou en partenariat avec d’autres acteurs.
Aux yeux de CDDS, la multiplication des acteurs et des API apparaît davantage comme une opportunité nouvelle et un champ d’activités potentiel plutôt qu’un écueil.
La société voit par exemple dans l’arrivée de la directive PSD2 européenne [directive sur les services de paiement] la promesse de nouveaux potentiels. “Le marché explose. Hier, nous avions par exemple peu de possibilités sur les marchés français et allemand. La situation a diamétralement changé, avec de nouvelles sociétés de paiement, de nouvelles solutions “wallet” ou e-Money qui naissent quasiment tous les jours.”
Philippe Lassine perçoit par ailleurs la taille somme toute modeste de sa société comme un atout supplémentaire: “nous sommes entourés de très gros acteurs qui sont moins réactifs et qui proposent des prix prohibitifs. Nous nous adressons beaucoup à des prestataires de taille PME, à des start-ups dans l’univers des paiements qui, certes, aujourd’hui ne font pas beaucoup de chiffre mais qui ont un énorme potentiel. Certaines de ces PME grandiront. Ces micro-acteurs d’aujourd’hui deviendront peut-être de gros acteurs demain…”
Et CDDS est bien décidée à les accompagner et à les fidéliser. En s’appuyant sur l’efficience et l’évolutivité de la plate-forme IaaS confiée à System Solutions.